Voici un autre article d’une série dans laquelle nous mettons en vedette des membres de l’équipe de Santé Niagara et le travail qu’ils font à l’appui de notre réponse à la pandémie de COVID-19. Nous vous présentons Kelsey Perri, thérapeute en loisirs au Programme de santé mentale en consultation externe qui est préposée au dépistage à l’emplacement de Welland en cette période de pandémie.
Une situation qui a obligé Kelsey Perri à changer de rôle a fini par renforcer son sentiment d’appartenance à Santé Niagara.
Kelsey compte parmi les membres de notre équipe qui ont été redéployés au rôle de préposé au dépistage aux entrées du public et du personnel de nos emplacements. Les préposés au dépistage posent des questions concernant les symptômes, les contacts avec d’autres personnes et les antécédents de voyage afin de protéger tout le monde.
Kelsey, préposée au dépistage à l’entrée principale de l’emplacement de Welland, travaille habituellement comme thérapeute en loisirs au Programme de santé mentale en consultation externe à l’emplacement de St. Catharines. Durant la pandémie, nous avons dû suspendre certains des programmes de santé mentale et de traitement des dépendances qui sont offerts en consultation externe; les soins sont fournis par vidéoconférence ou par téléphone plutôt qu’en personne.
« Je trouve que faire partie de l’équipe de dépistage renforce mon sentiment d’appartenance à Santé Niagara et au système hospitalier dans son ensemble, affirme Kelsey, qui est membre de l’équipe de Santé Niagara depuis cinq ans. J’ai fait la connaissance de personnes sympathiques avec qui il est merveilleux de travailler et que je n’aurais pas croisées s’il n’y avait pas eu de pandémie. Je me sens plus près de la grande communauté de Santé Niagara. »
Décrivez votre rôle en tant que préposée au dépistage.
Nous demandons aux gens de nous indiquer s’ils ont voyagé, s’ils ont eu des contacts avec des personnes qui ont voyagé ou s’ils présentent des symptômes liés à la COVID-19. Nous voulons protéger tout le monde. Nous répondons aussi à leurs questions, leur offrons un soutien et leur indiquons où se rendre.
Comment vous êtes-vous sentie quand vous avez appris que vous assumeriez un nouveau rôle durant la pandémie?
Il m’a fallu un certain temps pour me faire à l’idée que je n’aurais pas mon horaire de travail habituel et que je ne m’occuperais pas de mes clients habituels. Je me préoccupais d’eux et des conséquences de la situation sur eux. Une fois rendue à l’emplacement de Welland, j’ai été étonnée de constater à quel point tout le monde était sympathique et coopératif. C’était beaucoup mieux une fois dans le feu de l’action, une fois que je me suis mise à faire le dépistage.
Quel est l’aspect le plus difficile de votre travail durant la pandémie?
C’est de voir à quel point les gens veulent être là pour leurs proches à l’hôpital sans pouvoir leur rendre visite ni même entrer avec un proche qui a un rendez-vous, et ce, en raison de notre politique interdisant les visites. Tout le monde veut être là pour ses proches. C’est naturel. Lorsque nous devons annoncer cette nouvelle aux gens, on peut voir que ça les rend mal à l’aise. Mais, je pense qu’ils se sentent rassurés quand nous leur expliquons que nous aiderons leur proche à se rendre à son rendez-vous, ou qu’il y a d’autres moyens pour les patients hospitalisés de communiquer avec leurs êtres chers, comme par appel vidéo ou par téléphone.
Décrivez une chose que vous avez apprise en assumant un rôle différent.
J’ai une meilleure compréhension et une perspective globale de tous les services offerts dans un hôpital et de toutes les personnes qui en assurent le fonctionnement.
Décrivez l’équipe avec qui vous travaillez.
C’est une équipe formidable et tout le monde s’entraide. Je trouve aussi qu’il y a une nouvelle nuance quand les gens se demandent entre eux comment ça va. La préoccupation envers le bien-être des autres est réelle en cette période difficile.
Pouvez-vous appliquer au rôle de préposée au dépistage votre savoir-faire en tant que thérapeute en loisirs?
Absolument. Dans le groupe Happy Habits (groupe de thérapie qu’elle coanime au sein du Programme de santé mentale), nous trouvons des façons de voir le bon côté des choses et nous enseignons aux gens à le faire, car cela ne vient pas naturellement. C’est ce que j’essaie de faire avec les membres de l’équipe de dépistage pour que nous puissions nous concentrer sur le bon quand nous sommes au beau milieu d’une crise qui est difficile pour tout le monde.
Comment décompressez-vous après une journée de travail?
Comme j’adore être dehors, je passe beaucoup de temps dans mon jardin. Mon mari et moi avons un peu d’espace pour marcher dans la cour. J’essaie d’être à l’extérieur le plus possible pour prendre de l’air frais et être active. Je renoue avec les choses que j’aime faire, comme passer du temps dans le jardin ou dans la nature à écouter les oiseaux. D’ailleurs, il y a de mignonnes petites oies qui sont venues au monde dans notre cour; ça crée un peu de divertissement.
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